Quelle position sur le vélo pliant ? Le cas du  Brompton et de ses 4 variantes de guidons.

On oublie trop souvent l’importance de la position sur un vélo pliant. Nombreux sont les vélos pliants qui proposent aucun réglage, comme le Giant Halfway. Brompton propose 4 positions offertes par 4 variantes de guidons et potences différents. Hormis le guidon S, les 3 autres peuvent basculer de quelques degrés (3°) mais pas plus sinon le pliage est compromis. On ne peut donc guère jouer de ce réglage comme sur un vélo classique.

Pour ce comparatif de guidons nous allons considérer -sauf précision de notre part- que le cycliste est un homme de 170 cm.

La position idéale dépend à la fois de sa morphologie et de son tempérament. En usage urbain, on cherche plutôt à avoir le dos redressé pour que le regard soit orienté naturellement devant soi. Alors qu’en extra-urbain on cherchera à être un peu plus efficace au pédalage en pliant son buste vers l’avant. Une position classée. D’où la difficulté à donner un avis. Une position qui pour l’un est un inconvénient sera une position recherchée pour l’autre en fonction de ses besoins.

Guidon S (Sport) : hauteur 935 largeur 525 mm

Sans nul doute, la position de recherche de rendement maximum. Fabrice (Cyclable On Avance à Montpellier): “La potence courte rend le pilotage plus nerveux”.

Avantages
Position la plus basse, la plus sportive. Plus léger des 4 options. Fortement conseillé pour les gens de petite taille (en dessous de 155/160 cm environ).
Direction plus raide et plus stable pour ceux qui tirent fort en danseuse.

Inconvénients
Position trop basse pour ceux qui cherchent le confort du “dos droit”. Le plus raide des 4 guidons, donc qui amortit moins les chocs dans la roue avant. Le sac Brompton T n’est pas compatible si vous le laissez entièrement déroulé. Les autres sacoches sont compatibles avec toutes les variantes de guidon.

Note sur le confort relatif au guidon de Brompton choisi

Les roues de 16″ du  Brompton ont un rendement optimal gonflées à 6,7 bars, or le Brompton est dépourvu de suspension avant. Il faut donc de l’amorti quelque part si vous roulez sur des surfaces chaotiques comme des pavés par exemple. Le choix d’un guidon qui amortit un peu mieux peut être dans ce cas un facteur à considérer. Le S vous l’aurez compris est le plus raide des 4 guidons Brompton.

Distance entre la selle et le guidon

Remarquez que la potence proprement dite présente des angles différents selon les modèles. Le M a la position la plus reculée et le P la position la plus avancée mais compensée par sa hauteur importante qui redressera donc votre buste.

Les 4 guidons Brompton et les différences de position: cliquer pour agrandir l’image et voir les détails

Guidon M (Modal) : hauteur 1015 mm largeur 530 mm

Le guidon le plus choisi, polyvalent et position intermédiaire. Tous les sacs Brompton s’y montent.

Avantages
Plus de confort au niveau du dos pour ceux qui cherchent une position redressée et meilleure absorption des chocs que le S.

Inconvénients
Un chouia plus lourd (58g) ou position trop droite pour les sportifs et extra-urbains. Guère de place pour recevoir des accessoires. Trop souple en danseuse pour les guidons d’anciennes générations. On les reconnait à leur aspect chromé versus les derniers modèles mats et granuleux. On peut compenser un peu la souplesse excessive de ces anciens guidons M en rajoutant cette pièce. qui pourra aussi recevoir des accessoires.

                                                 Ecart de hauteur selon les guidons

Guidon P (Polyvalent ou papillon): hauteurs 880 et 1033 mm largeur 510 mm

Le modèle choisi par votre serviteur. Permet de choisir entre deux positions:

• la position haute est généralement utilisée pour la ville. Les freins tombent sous les mains,
• la position basse permet d’augmenter le rendement et de diminuer la résistance au vent mais les freins ne sont plus activables.

Avantages
Choix de deux positions, meilleur amorti des chocs sur la roue avant grâce aux multiples cintrages du guidon. Plus de place pour fixer des accessoires.

Inconvénients
Surpoids de 326 g versus le modèle S. La danseuse se fait de préférence en partie basse sinon la partie haute présente trop de souplesse. Forme étrange du guidon, cintré en partie basse, avec angle plongeant vers l’extérieur qui peut se révéler inconfortable pour les mains larges. Impossible de mettre un rétroviseur Mirrycle, il faut se rabattre sur le rétroviseur B&M a tige longue moins efficace car pourvu d’un miroir plus petit.

Guidon H (High ou Haut): hauteur 1072 mm largeur 530 mm

Le plus haut des 4 guidons Brompton. Introduit en 2012 pour les plus grands gabarits  (environ 185/190 cm). Il utilise le même guidon que le M mais la potence est plus haute et d’un angle différent ce qui permet aux grands de ne pas être trop “ramassé” sur leur vélo.

Avantages
Permet aux grands gabarits de ne pas être plié en 2 sur le vélo. Apporte une position franchement redressée si le P n’est pas assez haut pour vous.

Inconvénients
La direction est la moins précise. On sent du flou. Pas idéale pour les slaloms urbains donc.

 Ecart de poids selon les variantes de guidons choisies

Extraits de la discussion sur les 4 variantes de guidons sur le  Bromptonforum:

Ritchie : “on peut aussi remplacer les cintres par un autre cintre dont le diamètre à la fixation fait 25,4 mm (un des standards du marché).  Par exemple, acheter un P et lui mettre un guidon droit ou corne de boeuf et l’on sera encore plus sportif que S”.

X : “Je suis passé du S au M, au H et j’en suis ravi. j’ai moins mal aux cervicales. J’ai l’impression de moins ressentir les vibrations sur le cintre”.

Walmus : “J’ai un guidon M depuis près de 7 ans et j’en suis content mais sans plus.J’ai très vite rajouté des cornes pour pouvoir changer de position et pour pouvoir mieux tirer sur le guidon, et c’est là que je me rends compte que le M est un peu trop souple pour un usage sportif”.

Bipbip44 : “je me trouve plus confort sur une version H guidon haut mais j’ai eu l’impression que cela guidonnait un peu en roulant par rapport à la version M standard”

Ubik : “la position en danseuse, clairement plus efficace sur le S”.

Lamemisation : “la contre partie évidente (passage du S au M) est que le vélo est en effet un brin moins réactif”.

GL : (à propos du guidon P) “Je mesure 1m80 et utilise une tige de selle rallongée, presque sortie au max, donc pour moi la position basse est vraiment trop basse (env. 15 cm sous le niveau de la selle)…et puis pour attraper les freins en cas d’urgence”.

Essayez le Brompton avant de l’acheter et ne pas confondre empressement et précipitation.

Les magasins du réseau Cyclable ont tous un ou plusieurs Brompton en test.

Lors de votre achat, pas de précipitation si un guidon ne vous satisfait pas complètement. Le délai d’approvisionnement ne dépend pas de la variante de guidon. Si le modèle convoité est en stock chez l’importateur France, ce sera une semaine d’attente maxi. Compter environ 20 jours de délai si le modèle est hors stock en France.

Remerciements:

• à Fabrice du magasin Cyclable On Avance à Montpellier
• à tous les membres du forum qui ont joué le jeu du collectif sur le fil dédié du Bromptonforum

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 Magalie Despiegelaere et Richard Mazy nous proposent un récit détaillé et en images, de leur escapade sur l’île de Ré avec un Moustache Lundi 26.

” Rouler sur un Lundi 26 pour un lundi 21 avril, quel drôle de hasard ! Ce lundi de Pâques 2014, on décide d’aller sur l’Île de Ré, et moi de rouler sur un vélo électrique Moustache Lundi 26.

 Le dimanche, déjà, nous avons passé notre journée à rouler à La Rochelle, où nous avons rencontré d’autres vélos au design exotique. Mais mon vélo Moustache Lundi 26 avait son style bien à lui, et a su se démarquer. Et les quelque 45 km parcourus sur la journée nous ont régalés. On décide donc de continuer à profiter du soleil charentais et de rouler à loisir sur nos vélos en allant sur l’Île de Ré. Monsieur a emmené son Schwinn des années 50, dans l’esprit des premiers VTT (les klunkers), et il est bien décidé à adopter une allure sportive pour cette balade. Heureusement, je peux compter sur le Moustache Lundi 26 !

L’Île de Ré est à la hauteur de sa réputation : c’est le paradis des vélos ! Des pistes cyclables séparées de la route, avec un double-sens marqué au sol, la signalisation appropriée, et surtout un parcours le long de la côte pour ne jamais perdre de vue l’océan. Un itinéraire magique ! Et des vélos partout ! Mais le plus beau vélo, c’est mon Moustache ! D’ailleurs, un cycliste me demande “Votre vélo, madame, c’est quoi s’il vous plaît ? Bosch ?” Et moi : “C’est un Moustache, une marque française de vélos à assistance électrique (VAE), et Bosch, c’est la motorisation. Du coup, leurs vélos sont aussi beaux que performants.”  “Ah oui, en effet, le cadre est vraiment magnifique.” “Et on les trouve où ?” “Dans les magasins Cyclable ;-)”

Pourquoi choisir un vélo électrique ce week-end ? Pour découvrir La Rochelle d’est en ouest et du nord au sud, puis enchaîner avec les dizaines de kilomètres sur  l’Île de Ré le lendemain, sans faiblir. Et pouvoir suivre monsieur, qui pédale à vive allure !

Grâce au guidon relevé, à la selle suspendue et au cadre à enjambement facile, on garde une position idéale pour le dos, et pour pédaler avec un meilleur développement. On peut ainsi avaler les kilomètres pour admirer les lieux sans se soucier de sa monture… et sans craindre que la batterie nous lâche à mi-parcours ! Avec une autonomie de 80 km, ça laisse voir venir.

Les pneus polyvalents permettent de quitter les pistes goudronnées, voire de passer quelques trottoirs quand il faut slalomer entre les piétons. Et grâce aux 4 niveaux d’assistance électrique, on change d’allure, on s’arrête, on repart, sans vaciller !

Après deux jours sur le Moustache Lundi 26, difficile de penser rouler sur un autre vélo. Il n’y a plus qu’à aller l’acheter, ce vélo électrique Moustache !”

Merci à Magalie Despiegelaere pour son récit, et à Richard Mazy (du magasin Cyclable Paris 12) pour ses belles photos !

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Le teaser du vélo électrique Smart e-bike était alléchant : sur le film censé faire monter le suspense, on pouvait voir un vélo blanc, épuré, un Smart phone servant de console pour contrôler les paramètres du vélo… Bref, une idée assez géniale et une vraie innovation.

Mais ça y est, nous l’avons sous les yeux et ô déception :

L’assistance électrique est un Bionx, système que tous les fabricants ont fini par abandonner échaudés par son manque chronique de fiabilité. On voit sur l’image la console classique du système Bionx, redondante avec le smart phone.

Le smart-phone ? il ne jour aucun rôle. Tout juste lui a-t-on prévu un support sur le guidon. Il ne pilote en rien l’assistance du vélo (on avait imaginé qu’une appli dialoguait avec le moteur et la batterie pour régler la puissance du vélo électrique, et informer le cycliste sur le niveau de charge, l’autonomie restante, les kilomètres parcourus… Il n’en est rien. Comme roulant avec votre vieux biclou des années 50, vous pouvez enregistrer votre parcours sur une appli sans aucune relation avec le vélo Smart e-bike.

Le reste du vélo ? c’est très propre, épuré, mais pas de fourche suspendue (pourtant utile vu la vitesse et le sur-poids d’un vélo électrique). Pas de possibilité d’installer un porte-bagages, seulement 3 vitesses (shimano intégrées au moyeu bionx).

Bref, pas de quoi casser 3 pattes à un canard. L’objectif de Smart n’est manifestement pas de se positionner sur le marché du vélo électrique, mais un prétexte pour faire parler de la marque sous l’angle des nouvelles mobilités urbaines, et finalement vendre des voitures. Dommage.

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Toute l’équipe du réseau Cyclable tient à féliciter les lauréats du concours 2014 !

Cette année encore le choix des lauréats fut difficile pour le jury au vu des nombreux dossiers tous plus originaux et intéressant les uns que les autres.

 La date de la remise des prix sera communiquée ultérieurement.

Nous remercions tout particulièrement nos partenaires, ayant contribué à la constitution des lots gagnants :

VSF Fahhradmanufaktur (vélo de voyage)

Vaudé (bagagerie voyage)

Schwalbe (pneus)

Et nous remercions aussi les membres du jury 2014 : Genevieve Laferrere, présidente de la FUB (Fédération des Usages de la Bicyclette), Marie-France Trouve, Gérante du magasin Cyclable à Montpellier, Anne et Benjamin, lauréats 2012 qui ont bien voulu partager leur expérience avec nous afin de choisir au mieux les lauréats de cette année et Isabelle, responsable du site internet de Cyclable.

Voici les résultats 2014 :

1^er prix : « Les rayons de soleil » gagnant d’un vélo de voyage VSF-Fahhradtmanufaktur TX-400

Killian Dadi partira pour un an minimum avec pour objectif de sillonner l’Afrique. Il pédalera à travers 18 pays, afin de réaliser des reportages sur les hommes et  femmes faisant vibrer le cœur de ce continent.

Ses vidéos seront consultables au fur et à mesure de sa progression sur sont site web : www.lesrayons-desoleil.com

2^ème prix : «Cin’énergie » gagnant d’un ensemble de sacoches Vaudé

Durant 1 an, Lucia Palenzuela et son amie Maylis Mercat voyageront entre la France et l’Argentine équipées d’un cinéma ambulant. Les films axés sur les énergies renouvelables seront un bon moyen de sensibiliser les populations locales, mais surtout de rencontrer, d’échanger et  de rentrer avec des souvenirs plein la tête.

www.cinenergie.blogspot.fr

 3^ème prix : « A chacun son tour » gagnant d’un ensemble de sacoches Vaudé

Marie Honoré et sa petite famille s’en iront pour un périple de 5 mois afin de réaliser un tour de France. 4 600 km pour démocratiser le voyage à vélo en famille en invitant des passagers à se joindre à eux, sensibiliser les enfants sur le déplacement à vélo, et bien évidemment, partager des moments privilégiés en famille.

Pour les rejoindre ou les soutenir : achacunsontour.weebly.com

 4^ème prix : « Le temps d’une ouverture » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

Marjorie Depreissat et Olivier Balosso ont du courage, traverser une partie de l’Europe et de l’Afrique sur plus de 14 000 km en 1 an. Leur maître mot : « ouverture aux autres » à travers des projets associatifs et le mode de déplacement le plus propice aux rencontres : le vélo.

A suivre sur www.marjolivelo.free-h.net

 5^ème prix : « La faim du monde »gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

3000 km sans acheter de nourriture et pour dénoncer le gaspillage alimentaire, voila le défi que Baptiste Dubanchet s’est lancé. Son objectif est de s’approvisionner avec des aliments destinés à être jetés, ainsi que échanger et communiquer sur ce projet avec les rencontres faites en chemin.

Pour le soutenir : www.lafaimdumonde2014.com

6^ème prix : « 79 ans plus tard… » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

C’est une belle histoire que nous raconte Richard Forget. Après la trouvaille d’un carnet de voyage remontant à 1935, ce vadrouilleur en vélo s’est mis en tête de refaire cet itinéraire 79 ans plus tard. Nous lui souhaitons bonne chance sur les traces du passé !

http://larevolutionneserapasmotorisee.jimdo.com/

 7^ème prix : « Les cyclos citoyens de Pablo » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

Les 17 élèves du collège Pablo Neruda à Bretigny sur Orge vont vivre une sacrée expérience ! 5 jours et 177 km sur les bord de la Loire pendant lesquels ces jeunes de 5^ème vont découvrir de nouveaux horizons et acquérir de nouveaux savoirs encadrés par leurs professeurs.

http://blog.crdp-versailles.fr/lescycloscitoyensdepablo/

8^ème prix : « Egéepopoulos » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

Nils Martin et Sandrine Roy, étudiants en géologie et archéologie et fans de vélos, combinent ces trois passions dans un Road Trip en terre Egée.

Afin de partager leurs voyage et expériences, ils réaliseront un film documentaire amateur que vous pourrez aller voir sur : http://egeepopoulos.wordpress.com/

9^ème prix : « Trois paulettes à Bicyclette » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

Les Paulettes ce sont 3 élèves avocates, Amélie, Clémentine et Louise, qui ont décidé de partir pendant deux mois sur les traces de Saint-Paul à vélo.

D’Istanbul à Israël, ces globes trotteuses à deux roues vont partir à la rencontre des différentes cultures et religions, et seront suivies à distance par les détenues de la maison d’arrêt de Fleury-Merogis.

Pour les suivre aussi : http://3paulettesabicyclette.wordpress.com/

 10^ème prix : « Selles & poivre » » gagnant d’une paire de pneus Schwalbe

Cécile Bouché et son compagnon Cyril Colle se lancent dans un voyage très gastronomique. Ces deux amoureux des grands espaces, d’écriture et de photos ont décidés de réaliser leur rêve de tour du monde à vélo en partant à la rencontre des fourneaux de la planète. Car quoi de plus convivial et de plus propice au partage qu’un bon repas ?

Un joli site web qui met l’eau à la bouche : http://sellesetpoivre.com/

Mais le Concours Aventure Cyclable, c’est aussi les coups de cœur du jury :

« Yolo tour sans roulettes » de Matthieu Leroux et Thomas Goncalves

Ces « 2 inconnus que tout oppose » sortent des chemins battus pour un tour du monde de 90 000 km en 5 ans.  Et c’est le cas de le dire, du climat de l’Alaska, des étendues de Patagonie en passant par la foret Amazonienne, nous souhaitons bonne chance à ces deux aventuriers.

http://www.yolotoursansroulettes.com/

« Un 7000 au bout du guidon » de Violaine Ragot et Elisabeth Revol

Cette équipe 100% féminine, après1500 km autour du Tadjikistan et du Kirghizistan, conquerra le sommet du Pic Lénine (7134m) de manière totalement autonome.

Comme ces deux cyclo-alpinistes le disent, leur but est de soutenir jusqu’aux confins de la troposphère les valeurs humaines qu’elles ont découvertes en montagne.

Pour grimper virtuellement avec elles : http://un7000auboutduguidon.wordpress.com/

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Cyclable est partenaire du Paris Cargo Bike Meeting cette année encore !

La troisième édition du meeting se déroulera le dimanche 29 juin 2014 sur la Pelouse de Reuilly.

Des épreuves de vitesse ou d’adresse seront disputées, mais ne vous y trompez pas : il s’agit avant tout pour l’association organisatrice Paris Cargo Bike de se rencontrer entre utilisateurs et de faire découvrir au public tout ce qu’il est possible de transporter avec ces gros vélos, le tout sous le signe de la bonne humeur.

Cyclable vous proposera à l’essai le biporteur Bakfiets cargobike et l’Urban Arrow Family sans oublier les draisiennes Puky pour le bonheur de vos enfants !

Plus d’informations sur http://pariscargobikes.org/

Au plaisir de vous y rencontrer !

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Après le succès du Concours Aventure Cyclable 2014, voici venu le temps de notre remise de prix !

Elle aura lieu à Paris, le samedi 14 juin de 11h à 14h30 dans le magasin Cyclable du 19^ème arrondissement

Nous aurons le plaisir d’accueillir 3 lauréats dont leurs projets respectifs sont :

« Les cyclos citoyens de Pablo »

« 3 Paulettes à Bicyclette »

« Selles & Poivre »

Cette journée sera placée sous le signe de la convivialité et de la détente.

Afin de nous rassembler pour échanger autour du vélo, des animations thématiques seront organisées.

Nous n’oublions pas nos cyclistes en herbe, des activités spéciale jeunesse seront mises en place pour leur plus grand bonheur.

Nous vous invitons à nous rejoindre à cette occasion, en espérant vous voir nombreux !

Cyclablement vôtre

Merci de confirmer votre venue à l’adresse mail suivant : concours@cyclable.com

Adresse du magasin :

Cyclable

68 av Jean Jaurès

75019 Paris

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Fin avril, nous décidons de partir en famille visiter Londres… les incontournables (Westminster, Buckingham palace, London Tower, London Bridge, etc…) mais pour nous, Londres, c’est aussi… Brompton !

Nous contactons alors Boris pour organiser cette visite, mais les nouvelles ne sont pas bonnes car elle doit être précédée d’un briefing sécurité et cela semble difficile à planifier.

Rencontre inattendue avec Will Butler, le Directeur Général de Brompton

Et survient alors le coup de pouce du destin ! En gare de Waterloo, nous apercevons un cycliste Brompton en veste Brompton également. Pas timide, nous l’interpellons, et là bingo, il s’agit du Directeur Général en personne, Will Butler. Après quelques échanges, la visite tant convoitée est désormais possible et programmée pour le mardi suivant (nous avions à peu près une chance sur 20 000 pour que le propriétaire d’un Brompton soit le Directeur Général himself !).

Visite de l’usine Brompton à travers toutes les étapes de conception

Nous nous retrouvons donc le mardi suivant  à l’entrée de l’usine  de Brentford (banlieue ouest de Londres) pour une visite guidée par Michael, assistant marketing chez Brompton.

Dès le premier contact  à la réception nous sommes imprégnés de l’esprit d’entreprise qui règne dans cette société. Nous ressentons fortement la fierté et l’implication du  personnel. Brompton et ses awards apparaissent partout, sur les murs, les bureaux, les magazines en libre service et tout le personnel porte le T-shirt Brompton.

La visite démarre par le contrôle micrométrique des différentes pièces, en particulier celles qui participent au pliage et au verrouillage des cadres.  Ces pièces sont alors brasées sur les tubes des cadres après que le tube supérieur ait été courbé à la presse. Chaque ouvrier soudeur estampille de ses initiales la pièce réalisée de façon à tracer l’historique du vélo et traiter au mieux les éventuels problèmes de qualité. Ce souci de la qualité est permanent. Toute pièce présentant le moindre défaut est immédiatement rejetée.

L’un des savoir faire de la société réside aussi dans la maîtrise des gabarits qui permettent de réaliser les pièces de cadres. Il ne nous a pas été permis de les photographier. Là encore, le souci de la qualité va extrêmement loin : Par exemple, il a été constaté par les ingénieurs qualité une déformation des cadres après refroidissement des brasures. Afin de disposer de cadres à la géométrie parfaite, les gabarits prévoient une déformation initiale qui sera exactement compensée après ce refroidissement des brasures.

Une fois les divers composants du cadre réalisés, les éléments partent en peinture dans un atelier délocalisé au Pays de Galles. De retour de la peinture, le contrôle qualité est là encore implacable. Nous avons été témoins du rejet d’un cadre en sortie de l’atelier peinture pour un défaut à peine visible à l’œil nu.

Vient ensuite l’assemblage des vélos qui  sont disposés sur des chariots à roulettes traversant les différents postes de montage (roues, transmission, guidon, freins, pédales…etc).

Enfin, dernière étape, l’emballage, l’étiquetage, le stockage et l’expédition.

Au delà des contrôles qualité omniprésents, l’un des points forts de cette usine est également la capacité à élaborer des produits quasiment sur mesure pour le client qui désire telle couleur, telle transmission, tel éclairage, telles options…etc. Cela nécessite bien évidemment une gestion informatisée et optimisée des divers composants entrant dans la fabrication de chaque vélo. C’est aussi un point fort de l’entreprise qui lui permet de se démarquer d’un certain nombre de concurrents qui réalisent une production de masse à moindre coût.

Tout au long de cette visite, nous avons été impressionnés par l’engagement du personnel qui passe aussi par la reconnaissance dont chacun bénéficie à tout niveau et par l’exigence en termes de qualité.

Tout cela a bien sûr un coût mais le résultat est là avec des produits d’une qualité irréprochable et à la clé, des emplois assurés en Grande Bretagne.

Brompton en quelques chiffres :

• près de 200 collaborateurs
• 50 000 vélos fabriqués par an
• Une usine de 2000 m²
• Des distributeurs dans plus de 40 pays

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel de Brompton.

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Indemnité kilométrique vélo pour aller au boulot, un moyen de gagner de l’argent ?

Si le projet proposé dans le Plan d’Actions pour les Mobilités Actives marche et vélo (PAMA) se met en place (et il semble bien se mettre en place !), vous allez gagner de l’argent en pédalant. Mais avant d’observer les conséquences bassement pécuniaires, essayons de comprendre le contexte de la fixation du montant d’indemnité kilométrique vélo proposé à 0,25 € et les chiffres sur lesquels nous nous basons pour établir notre calcul.

Rappel sur le coût kilométrique d’une auto (étude “Energie et matière première”)

Le budget annuel moyen d’un ménage français motorisé consacré à l’automobile s’élève à 5 700 euros soit 9,4 %  du budget familial en 2010. La part de l’achat du véhicule est de seulement 2,6 % à mettre en regard avec les 6,8 % de frais pour son utilisation. Cette donnée comprend l’essence, l’entretien, les pièces détachées, le stationnement, l’assurance. Entretien,  + carburant = 5,4 % du budget familial moyen soit 3274 € pour un kilométrage moyen de 12 316 km. Chaque km parcouru en voiture coûte donc en moyenne 0,27 € (hors investissement initial ou leasing) ou 0,46 € tout compris (glurps, on travaille 1/3 de sa vie en moyenne pour financer ses déplacements en voiture). Pour les urbains et péri-urbains ou ceux qui ont des trajets courts, ce chiffre est probablement encore trop optimiste.En effet, l’étude de l’Ademe sur la consommation de carburant rappelle que : “quand les trajets pour aller au travail sont courts (50 % font moins de 10 km), le moteur froid surconsomme et s’abîme prématurément.  En zone urbaine, ce sont, en moyenne, 3 litres de carburant qui peuvent être consommés en plus aux 100 km,  En termes de consommation d’énergie et de pollution, les embouteillages constituent la situation la plus pénalisante : la consommation d’un véhicule peut quasiment doubler et atteindre près de 16 litres aux 100 km, pour un véhicule de gamme moyenne“. Or les frais de déplacements domicile/travail sont pris en compte dans sa déclaration d’impôts pour réduire l’assiette imposable. Abandonner sa voiture et basculer vers le vélo pour ses trajets pendulaires signifie donc voir ses impôts augmenter. Enfin c’est délicat à calculer car on confond trop souvent la réduction d’impôts avec une prime kilométrique. La réalité est un peu plus complexe vu que les impôts baissent mais le coût des trajets automobiles est élevé (0,46 €/km au minimum). Les contribuables qui ne sont pas imposables tireraient un bénéfice plus important si une prise en charge des déplacements domicile/travail à vélo était mise en place car eux n’ont pas de ristourne sur leurs impôts. Ce qui est une bonne chose par ces temps de crise où sont touchées les classes les moins argentées.

 Pourquoi créer des indemnités kilométriques vélo ?

Le Coordination Interministérielle pour le Développement de l’Usage du Vélo (CIDUV) publie en Novembre 2013 une étude intitulée Indemnité kilométrique vélo Les enjeux, les impacts qui argumente la prise en charge des frais kilométriques en vélo ainsi:

“Quoi qu’il en soit, le vélo souffre aujourd’hui d’un déficit d’image et de reconnaissance, qui constitue indéniablement un frein à son usage : on ne songe pas spontanément au vélo pour beaucoup de trajets sur lesquels il constituerait pourtant une solution pertinente. Aujourd’hui, les différentes prises en charge financières prévues pour les trajets domicile ­travail des salariés viennent renforcer le déficit d’image du vélo, en accréditant l’idée que le vélo ne serait pas réellement un mode de transport, à la différence des autres. La mise en place d’un dispositif consacré au vélo permettrait de corriger cette inégalité symbolique” (p.13).

Dans son édito de Mars, la Fub se demande pourquoi le taux a été fixé à 0,25 €/km ? “Pour faire mieux que les autres pays : 0,19 aux Pays-Bas ; 0,21 en Belgique ; 0,24 en Autriche ? Pour décider les indécis ? Pour copier le barème fiscal automobile qui rembourse 30 % de plus que le cout de revient réel du km (0,45 pour une dépense de 0,27 € selon la FNAUT) ? La réponse est un mix des trois puisque le coût d’usage moyen d’un vélo est estimé à 0,15 €/km”. Nous partirons donc sur un coût estimé de 0,15 € pour le coût kilométrique réel du vélo sachant qu’il sera forcément plus élevé pour un vélo électrique (25 centimes peut-être justement ?).

 Les distances moyennes domiciles /travail

Sur quelle base nous sommes-nous fixés ? Une étude du CETE Nord Picardie constate que dans 50 % ces trajets dans la communauté urbaine de Lille font moins de 10 km aller simple. L’enquête Nationale  Transports   Déplacements   (ENTD)   conduite   en   2007­/2008  par l’INSEE indique que le vélo est le mode de 2,0 % des trajets domicile ­travail, et  que ces trajets à vélo font en moyenne 3,4 kilomètres. L’estimation pour 2014 est supérieure de 20 % grâce au développement récent du vélo en ville soit 4,08 km c’est à dire 9,16 km aller/retour. Sachant qu’en vélo électrique il est tout à fait possible de parcours confortablement de longues distances, nous avons choisi de calculer nos estimations jusqu’à 40 km de trajets journaliers AR.

 Le nombre de jours de circulation à vélo

L’année compte environ 220 jours ouvrés (+/15 jours). Nous avons choisi l’ hypothèse  d’une utilisation à 80 % de son vélo. La pluie, le froid et la fatigue étant des facteurs réduisant l’utilisation du vélo pour les trajets “vélotaf”.

 “Rendement” du pédalage

Nous allons pouvoir maintenant calculer le gain potentiel à partir de ces chiffres si notre entreprise nous donnait une prime de 0,25 € par km parcouru à vélo pour aller travailler. Le gain annuel pour la distance moyenne de 9,16 km (80% des trajets réalisées à vélo) serait de de 161 €. Les courageux qui parcourent 30 km AR recevraient  528 €. Si le coût kilométrique d’un vélo électrique est de 0,25 € (évaluation au doigt mouillé, faute de chiffres) alors la balance s’équilibre et le vélo est financé à 100 % par la compensation financière offerte par l’entreprise.

 Dernière minute : test grandeur nature

Le site du magazine économique Challenges vient de publier un article sur les 19 sociétés qui participent à l’expérience grandeur nature mise en place depuis le 2 Juin 2014 pour les 6 mois à venir. Cette expérimentation concerne environ 10 000 personnes et elle permettra de savoir si ce projet d’indemnisation vélo va être généralisée en fonction de son efficacité. Qui prend le pari d’une généralisation de la mesure ? Note d’humeur : mince alors, que de chemin parcouru depuis la loi sur l’air de 1997… On va arriver à rattraper la part modale du vélo chez nos voisins nordiques. Les générations à venir remercient déjà tous ceux qui basculeront vers le vélo pour laisser l’auto à d’autres utilisations pour lesquelles le vélo est moins adapté.

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Les premières remises de prix « locales » ont eu lieu !

Ce lundi 2 juin, nous avons eu la joie de recevoir Lucia et Maylis, du projet « Cin’énergie », un moment convivial et détendu, propice à notre rencontre.

L’occasion de parler voyage et surtout, de leur remettre le set complet de sacoches Vaudé dûment gagné grâce à l’originalité ainsi que les valeurs transmises par leur projet.

Ces deux jeunes filles juchées sur leurs vélos originaux, nous ont expliqué plus en détails leur projet et leurs motivations qui leur permettront de réaliser ce long et beau voyage.

Merci à elles d’être venues, la remise des prix n’en était que plus agréable !!

Nous leur souhaitons de belles rencontres sur leur parcours et surtout un très beau voyage.

Mais ce n’est pas tout !

Le magasin de Strasbourg a aussi eu le plaisir de recevoir deux lauréats.

Nils et Sandrine du projet « Egéepopoulos » leur ont rendu visite ce jeudi 3 juin afin de recevoir leurs pneus Schwalbe Marathon Mondial.

Nous leur souhaitons un très beau et long voyage, qui a débuté ce matin !!

Bon courage à tous les lauréats !

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Transmâconnaise électrique : 3ème édition pour cette randonnée à vélo électrique !

La Transmâconnaise électrique est un rassemblement d’utilisateurs de vélos électriques ; cette année, ce sera la 3ème édition de l’événement. Le principe : une randonnée dans la région de Mâcon,au milieu des vignes, avec des étapes culturelles et des dégustations de vins.

Deux niveaux sont proposées : la promenade “bucolique” (2 x 30 km) et la randonnée “expert” (2 x 50 km).

Toutes les infos sur le site officiel de la Transmâconnaise électrique

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Les aventuriers Quentin, Alexis et Vianney, lauréats du Concours Aventure Cyclable 2013 nous racontent des anecdotes de leur projet de voyage “L’Eldorado à vélo”.

Merci à eux d’avoir partager ces récits d’aventure avec nous!

Faites un tour sur leur blog.

Bonne lecture! 

“Dimanche 10 novembre 2013, Tafilalet, Nord du Maroc. « Juste un petit geste, rien de plus », voilà ce que nous annonce Nabile au petit matin en amenant devant nos tentes une table ronde qu’il porte haut devant lui. Sa mère le suit, quelques pas en retrait, un grand plateau et une nappe à la main. Driss, son père qui ne parle pas un mot de français illumine la scène de son sourire radieux. « Un petit geste » nous répète Nabile. Nous comprenons rapidement que l’on ne va pas avoir besoin de sortir notre réchaud et nos galettes de pain pour le petit déjeuner, puisque celui-ci est servi à domicile par nos hôtes d’un soir. Ce n’est pas la première fois que nous faisons l’expérience de l’hospitalité marocaine mais si tôt dans la journée, c’est plutôt rare ! L’assortiment de pains, de crêpes, de miel, d’huile d’olive, de thé et de pâtisseries qui garnit le plateau portera sans conteste ce festin sur le podium des quelques 230 petits déjeuners que nous aurons d’ici la fin de nos aventures. Nous nous répandons en « Choucrane bsef » (merci beaucoup en arabe), ce n’est que la millionième fois en deux semaines.

230 avez-vous dit ? On vous doit une explication. Partis alors depuis près d’un mois et demi de Paris à vélo, nous sommes aux portes de Fès, une des magnifiques cités impériales du Maroc. Cela fait 3.500 km que nous roulons, cap au sud, par monts et par vaux, à travers notre chère France et la douceur de l’Espagne du mois d’octobre. Ce que nous savons mais que nous n’osons pas vraiment regarder en face, ce sont les 6 mois de voyage restant et les 10.000 km supplémentaires que nous avons prévu de parcourir… L’avion qui nous attend dans deux semaines à Casablanca nous emmènera avec tout le matériel à Buenos Aires où nous entamerons le plat de résistance de notre épopée. Le modeste programme consiste tout d’abord à rallier la Cordillère des Andes par une traversée de la pampa argentine en direction de Santiago du Chili. La suite est simple : remonter les Andes jusqu’en Colombie ! Nous clôturerons notre virée en deux roues par un prologue de réalimentation et de réadaptation hispano-français, de Madrid à Paris sur les bonnes vieilles départementales européennes !

Jeudi 6 févier 2014, sud de la Bolivie. Une des raisons qui nous a poussés à opter pour l’Amérique latine est la recherche d’une saison clémente durant ces quelques mois où l’hémisphère nord grelotte. Encore une fois, les plans géniaux de l’Eldorado à Vélo (notre nom de scène) vont s’accomplir à merveille ! « Je suis une carotte de glace » plaisante Quentin qui frissonne du fond de son duvet sarcophage malgré les trois couches de vêtements, c’est-à-dire toute sa garde-robe, qu’il porte cette nuit. Le vent et la pluie ne nous laisseront qu’un court répit pour reprendre des forces, mais notre état de fatigue nous fait vite sombrer dans un sommeil profond. Il faut avouer qu’on est allé chercher la difficulté en choisissant de traverser le très haut désert minéral bolivien du sud-ouest du pays alors que des routes plus hospitalières permettent de le contourner. Mais aux dires de tous, cette escapade périlleuse dans le Sud Lipez était immanquable ! Le lendemain, au milieu de nulle part à environ 4500 mètres d’altitude, nous nous demandons un peu ce que nous faisons ici à vélo. Notre inquiétude porte en fait sur le violent orage qui semble venir droit sur nous, nous obligeant ainsi à prendre le large sans plus de repos. La chance nous sourit enfin lorsqu’en fin d’après-midi, la silhouette d’un refuge se dessine sur les bords de la Laguna Hedionda. Cerné de volcans majestueux, l’endroit est à couper le souffle.

Nous frappons à la porte en quête d’un précieux ravitaillement en eau et surtout d’un petit coin pour installer les tentes. Le destin en décidera autrement puisque le gérant de l’auberge – se retrouvant seul dans son établissement à cause du pépin mécanique retenant le personnel à plusieurs heures de 4×4 de là – est trop content de trouver une main d’œuvre aussi providentielle pour nous laisser filer. Le deal est rapidement conclu, le gîte et le couvert en échange d’un sérieux coup de main pour mettre tout en ordre avant l’arrivée des touristes. De cyclistes crasseux, nous voilà blanchisseurs, de voyageurs SDF, nous voilà employés d’hôtel ! Au petit matin, après avoir soigneusement terminé jusqu’au dernier verre de jus d’orange et jusqu’à la dernière tartine abandonnée par des japonais qui ne connaissent par leur chance, nous enfourchons nos vélos et reprenons la piste du nord. « Je serais bien resté une semaine » grommelle Vianney qui ne n’est pas encore remis du petit déjeuner (enfin des restes) que nous venons de prendre ! Retrouver le goût des choses simples, mission accomplie.“

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Ce samedi 14 juin 2014, il y avait de l’animation au magasin Cyclable de Paris 19 !

Et pour cause : la remise des prix du Concours Aventure 2014.

Ce rassemblement convivial et chaleureux était l’occasion pour les lauréats de recevoir leurs prix.

Nous les remercions d’être venus pour cette occasion :

“Les cyclos citoyens de Pablo”:

Les 17 élèves du collège Pablo Neruda à Bretigny sur Orge vont vivre une sacrée expérience ! 5 jours et 177 km sur les bord de la Loire pendant lesquels ces jeunes de 5^ème vont découvrir de nouveaux horizons et acquérir de nouveaux savoirs encadrés par leurs professeurs. Un beau projet pédagogique auquel ils ont pris part sur tous les aspects logistiques et techniques, avec à la base une démarche de volontariat pour les participants.

Cécile et Cyril du projet “Selles et poivre”

gagnants d’une paire de pneus de randonnée Schwalbe

Cécile et son compagnon Cyril se lancent dans un voyage gastronomique. Ces deux amoureux des grands espaces, d’écriture et de photos ont décidés de réaliser leur rêve de tour du monde à vélo en partant à la rencontre des fourneaux de la planète. Car quoi de plus convivial et de plus propice au partage qu’un bon repas ?

Et Clémentine qui représentait Les Paulettes à bicyclette :

gagnantes d’une paire de pneus Schwalbe

Les Paulettes ce sont 3 élèves avocates, Amélie, Clémentine et Louise, qui ont décidé de partir pendant deux mois sur les traces de Saint-Paul à vélo.

D’Istanbul à Israël, ces globes trotteuses à deux roues vont partir à la rencontre des différentes cultures et religions, et seront suivies à distance par les détenues de la maison d’arrêt de Fleury-Merogis.

Certains candidats aussi étaient présents, ce qui leur a permis de rencontrer les autres voyageurs et d’échanger conseils et bons plans.

Margaux et Vincent du projet “Rives et dérives de Paris à Istanbul”

Simon du projet «Quimper-Pékin à vélo”

Nous avons aussi accueilli Mukhitdin, lui aussi cyclotouriste et représentant de Killian Dadi premier lauréat de ce concours et gagnant du TX-400 VSF-Fahrrad (projet « les rayons de soleil »).

Merci à tous d’être venus nous rejoindre pour cette très agréable matinée.

Nous souhaitons à tous les participants de l’édition 2014 du Concours Aventure Cyclable un très bon voyage rempli de moments inoubliables et de rencontres.

Découvrez tous les projets des lauréats ici.

Un petit mot des lauréats n’ayant pu être présents, certains étant déjà partis pour leur projet :

“Merci au réseau Cyclable et à Schwalbe,

J’utilise actuellement leur pneus et peux me réjouir de n’avoir jamais crevé Bravo aux autres lauréats et à tout les candidats qui se font ambassadeur du vélo, un moyen de transport et un loisirs écologique bon pour la santé, physique et morale.”

Baptiste Dubanchet   “La faim du monde”

“Tout d’abord, un grand merci à toute l’équipe Cyclable qui a eut la bonne idée d’organiser ce concours.
Nous avons été très surprises d’être lauréates cette année du lot de sacoches Vaudé dont la qualité dépasse de loin tout ce qu’on aurait pu espérer !
Notre projet continue de prendre forme et nous vous attendons tous sur notre blog pour voir nos premières vidéos d’ici peu.
Merci encore et bon voyage à tous les participants !”

Lucia et Maylis    “Cin’énergies”

“Nous sommes heureux de la “reconnaissance de notre projet” que représente cette 4ème place au Concours Aventure Cyclable. Nous sommes heureux, et un peu fiers aussi, d’avoir fait le choix de briser les barrières qui nous empêchent de partir, et qu’au fond on se met seul. Et nous souhaiterions de tout cœur que notre projet inspire d’autres à en faire de même pour s’ouvrir au monde et à eux mêmes.”

Marjorie et Olivier   “Le temps d’une ouverture”

” Mille mercis depuis le pied du Mont Olympe, nos pneus Schwalbe apprécient autant que nous le bitume grec !”

Nils et Sandrine    “Égéepopoulos”

“Je suis heureux que mon projet ait retenu l’attention du jury malgré le fait que je n’aille pas parcourir des routes ou pistes pendant des années à l’autre bout du monde.

De toute façon, ce sont les choses simples qui sauveront le monde, le vélo en fait partie, comme le disait Jean Bernard Pouy, au même titre que les patates, les vaches et le rock’n’roll !!!!”

 Richard   “79 ans plus tard”

“Merci d’encourager l’itinérance à vélo grâce à ce concours. Les
sacoches sont superbes et très pratiques, nous sommes ravis.”

La famille Honoré   “A chacun son tour”

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Dans un rapport paru le 16 juin, le Conseil National de la Sécurité Routière a publié un rapport destiné à gagner des vies parmi quatre groupes d’usagers réputés “vulnérables”, dont notamment les cyclistes.

“L’obligation du port du casque chez les enfants, comme cela se pratique en Espagne, ne semble pas être une voie d’avenir, car elle donne l’impression que le casque est inutile chez les adultes”.

“Il semble que la solution passe par l’expérimentation progressive de l’usage, qui se généralisera ensuite, par effet d’imitation. (…) Ainsi, l’usage pourrait-il commencer par l’obligation du port chez les professionnels (coursiers à vélo, facteurs à vélo …) en même temps que l’utilisation de couleurs voyantes.

Le port du casque pourrait aussi être rendu obligatoire pour les usagers de vélos à assistance électrique avec lesquels les vitesses pratiquées sont plus importantes. De la même façon, la mise en place de distributeurs de casques au droit des stations de vélos en libre service serait opportune. C’est une pratique qui a été éprouvée dans plusieurs pays dont les Etats-Unis et le Canada.”

Cet avis semble pertinent : il ne préconise pas une obligation généralisée qui risquerait de générer une baisse de la pratique alors que l’on souhaite développer les déplacement vélo en ville. Notons qu’aux Pays Bas, quand la loi a rendu obligatoire le casque pour les Spartamet (l’équivalent de nos solex), ceux-ci ont quasiment disparu.

Il faut distinguer 2 types d’usage quotidien du vélo en ville :

- d’une part le vélo-véhicule, sur des trajets de plus de 3 km où une majorité de cyclistes urbains ont déjà tendance à porter un casque,

- d’autre part, le vélo comme extension de la marche à pied sur des trajets de proximité, où il fait quasiment office de trottinette. (C’est aussi cette pratique qui fait qu’une partie du trajet se fait parfois sur les trottoirs et engendre des conflits d’usage avec les piétons). Dans ce cas, le casque est rarement porté, pour une simple question de commodité : ne pas s’encombrer pour un trajet aussi court.

Imposer le port du casque pour tous les cyclistes entraverait probablement ce second type d’usage. On préférerait parcourir ces trajets très court à pied ou en utilisant une trottinette.

Cyclable préconise effectivement le port du casque pour des trajets quotidiens qui empruntent des rues à grande circulation, avec de nombreuses intersections, etc. Nous le préconisons avec vigueur pour les enfants sur les sièges bébé installés sur les vélos adultes car en cas de chute, l’enfant tombe sur la tête d’une hauteur d’environ 1m50 (et la plupart des chutes ont lieu à l’arrêt). Nous le préconisons également pour les enfants qui roulent sur leur propre vélo, car ils sont moins prudents que les adultes.

Pour les trajets de proximité, le plus important est de se montrer aussi prudent qu’à pied ou en trottinette : rouler lentement, regarder avant de traverser, respecter les piétons, etc.

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Killian Dadi, 1er lauréat du Concours Aventure Cyclable 2014.

Ne pouvant se présenter à la remise des prix le 14 juin, Killian a eu la bonne idée de tourner une vidéo afin de se présenter et d’encourager les lauréats et candidats du Concours Aventure. Pour découvrir son blog “Les rayons de soleil”

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Quels sont les points sur lesquels les utilisateurs qui vont utiliser leur vélo électrique très régulièrement doivent se pencher lors de leur achat ? On parle là de plus  1000 à 2500 km annuel, voire plus. Si vous cherchez un vélo électrique pour faire 4 ou 5 km quelques fois par mois, vous pourrez peut-être vous contenter d’un modèle de moindre qualité. Mais c’est la roulette russe dans ce cas là. Parfois ça marche et vous ne serez pas trop embêté et d’autre fois c’est galère sur galère avec les pannes qui n’en finissent plus. Consultez les forums pour voir ce que disent ceux qui ont fait les frais d’un choix malheureux avant de commettre la même erreur.

Le cadre

Sur la qualité des cadres, en simplifiant, l’étiquette du prix vous donnera une idée assez proche de sa qualité. Un VAE à + de 1200 € sera monté sur un cadre correct et au dessus de 2000/2500 € on rentre franchement dans le haut de gamme. En dessous de 1000/1200 € le fabricant a rogné partout y compris sur le cadre qui reste basique, moins rigide et plus lourd. Le montage de l’assistance sera probablement un peu farfelu.

Choisir la forme de son cadre

80 % des acheteurs choisissent des cadres sans barre horizontale afin de ne pas avoir à faire de la gym en montant sur son vélo. Si vous comptez mettre un porte-bébé, passer la jambe à l’arrière devient impossible. L’avantage d’un cadre diamant réside dans la rigidité supérieure mais de nombreux cadres alu à enjambement bas sont très bien renforcés maintenant moyennant un poids légèrement supérieur mais non rédhibitoire sur un vélo électrique.

Diamant		Wave
Tour	Deep= enjambement surbaissé	Compact
Exemple des différents cadres de vélos électriques proposés par Kalkhoff

La suspension avant

Ce critère dépendra de votre besoin de confort. Cela dépendra aussi de la qualité dess routes ou chemins que vous emprunterez. L’avantage de la suspension est le gain de confort mais au prix de 1,5 kg supplémentaire et d’un effet de pompage si vous vous mettez en danseuse sur le vélo. Si vous cherchez un vélo à la fois confortable et qui ne pompera pas de la fourche, vous pouvez choisir un vélo électrique monté avec une fourche blocable au guidon comme Cannondale le propose.

Suspension blocage Headshock par Cannondale

Garde-boue

Les esthètes préfèrent se passer de garde-boue mais gare à l’automne où les journées pluvieuses garantissent d’être crépi de la tête aux pieds. A-t-on vu une voiture sans garde-boue ? Si votre vélo électrique doit avoir une fonction d’abord utilitaire, les garde-boue sont donc une quasi-obligation faute de quoi à l’automne c’est retour au magasin pour adapter des garde-boue avec plus ou moins de réussite esthétique quand le montage n’est pas d’origine…

Vélo électrique sans garde-boue

VAE avec garde-boue et porte-bagage

Porte-bagages

Même logique que ci-dessus, on peut effectivement porter un sac de coursier ou un sac à dos mais où va-t-on ranger le pain et ses courses ou colis éventuels ? Ce serait comme d’acheter une voiture sans coffre ? Qui achèterait donc un tel véhicule ?

Transport à l’épaule type coursier

Transport bagages panier ou petite sacoche de guidon

Transport sur porte-bagage arrière

Le moteur

Vérifier que l’assistance moteur est réputée. Un magasin sérieux vend des produits sélectionnés pour leur qualité. A ce jour, Panasonic, Impulse (vélos Kalkhoff) et surtout Bosch sont sur le haut du panier des assistances électriques dans le pédalier. D’autres marques comme Shimano ou Continental arrivent sur le marché mais il faudra un peu de recul pour savoir si le matériel est fiable. Les produits vendus moins de 1000 € sont montés avec des moteurs dans l’une des roues, la fiabilité est moindre en général et le câblage complique les réparations de crevaisons. Le moteur dans la roue avant est quasi abandonné car il provoque des dérapages dans les gravillons et rend la conduite trop instable en travaillant trop sur la douille de direction.

Moteur pédalier Bosch

La batterie

Les batteries au plomb c’est fini car trop lourd et cette vieille technologie supporte mal la décharge profonde. Le Ni-mh disparait progressivement à la faveur de la technologie Li-Ion et Li-po (dans une moindre mesure) qui sont devenus les standard actuels. Le Ni-cad a disparu car trop polluant. La puissance stockée indique l’autonomie possible. On la calcule ainsi W x Ah = Wh exemple 250 W x 10 Ah= 250 Wh (ce qui est assez peu d’ailleurs). Des utilisateurs différents dans des parcours différents disposent d’une autonomie très variable. En général on se situe en terrain plat entre 50 et 150 km d’autonomie. Si votre trajet est long et/ou trop pentu, l’autonomie risque d’être trop limite, mieux vaut choisir une batterie plus importante ou éventuellement prévoir une seconde batterie pour votre vélo électrique (vérifier le coût, environ 500 à 700 €). La position de la batterie idéale est sous le cycliste, juste au-dessus du moteur ainsi les masses sont centrées au mieux et le vélo électrique reste léger à piloter. Il faut qu’elle puisse se retirer par le côté sans toucher au réglage de la selle . La localisation à  l’intérieur des cadre Diamant convient bien aussi. Si la fixation est de qualité et le cadre suffisamment rigide, l’intégration de la batterie dans le porte-bagage est aussi une bonne solution mais dans ce cas vérifier que l’on puisse bien fixer des sacoches le jour où vous aurez besoin d’en emporter..

Batterie sécurisée sous la selle et extractible par le côté

Eclairage

Compter qu’entre Octobre et Avril, vous aurez besoin d’éclairage à partir de 17h environ. Choisir un vélo électrique équipé d’un éclairage à Led, les ampoules halogènes c’est dépassé, elles grillent vite et le remplacement coûte cher. Un minimum de 12 à 15 Lux sera nécessaire si vous roulez dans une zone urbaine ou 25 à 40 Lux minimum si vous roulez hors éclairage public.

Montage des réseaux électriques

Il y a une ou deux marques dont vous devrez vous méfier car le montage n’est pas au niveau de l’équipement proposé. Demandez donc quel modèle aime entretenir le mécano du magasin qui vous propose des vélos électriques. Vous comprendrez vite quelles sont les marques qui reviennent trop souvent en atelier pour des raisons de montage “exotique”.

Freinage

Si vous souhaitez entretenir les freins vous-même, vous devez choisir des freins faibles et que vous connaissez. Les disques hydrauliques nécessitent des purges. Les freins sur jante Magura sont très fiables et puissants, ils peuvent être un excellent choix. Une purge tout les 5 ans suffit. Changer les patins est très facile. Plus facile à régler que sur des V-brake. Si vous choisissez un modèle de vélo électrique rapide 45 km/h et que vous l’utilisez en ville, les plaquettes vont s’user assez rapidement. Il faudra peut-être en stocker un jeu d’avance, ce sera plus prudent au cas où le magasin est en rupture de stock.

Freins à disques Magura MT hydrauliques sur Cannondale Kinneto

Vitesses

Choisir des développements adaptés au relief mais vu que le moteur assiste, des développements trop courts ne seront pas utiles. Mieux vaut vérifier que l”on ne mouline pas trop dans les faux plats descendants au-delà de 25 km/h. Les vélos à vitesses externes dont les pignons débutent à 11 dents sont généralement adaptés mais pas tous les vélos équipés de boitiers de vitesses intégrés de type Nexus 7 ou 8. Pour le Nexus 3, il sera carrément inadapté si vous avez du dénivelé ou si vous roulez sport.

Moyeu à vitesses intégrée Shimano Nexus

Les roues

Les jantes doivent être en double-paroi et les rayons au minimum de 1,8 mm. La première révision permet de resserrer le rayonnage et évite la casse de rayons. D’où l’importance de choisir un magasin doté d’un atelier réputé et compétent.

Les pneus

On a tendance à rouler beaucoup plus avec un vélo électrique qu’avec un vélo classique. Le risque de crevaison est donc proportionnellement plus élevé. Choisissez des pneus renforcés contre la crevaison. L’une des référence actuelle est le Schwalbe Marathon Plus.

Pneu anti-crevaison Schwalbe Marathon Plus

Les protections contre le vol

Un cadenas de qualité est indissociable d’un vélo électrique. En usage urbain, un bon U bien renforcé ou un Abus Bordo X sont le minimum. Le cadenas de cadre qui bloque la roue arrière est un plus pour les arrêts minute. De nombreux modèles sont pré-équipés de colliers pour rajouter ce type de protection.

Antivol de cadre

Il ne reste plus qu’à passer dans une de nos boutiques Cyclable pour essayer le modèle qui vous convient.

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Paulo Camasmie le boss de Big Cat (la société qui produit les Catrike)  a toujours privilégié l’évolution pas à pas de ses modèles. Il a ainsi développé son premier Catrike Road en 2004, celui ci a évolué jusqu’à devenir un trike suspendu en 2012 pendant que le reste de la gamme restait relativement stable avec quelques améliorations de-ci de-là et l’adjonction de nouveaux modèles comme le 700.  Mais cette fois le Trail a été complètement revisité grâce à l’adjonction de la pliabilité intégrale.

Alors ce nouveau Trail pliant pour 2014, bouleversement ou évolution ?

Biopic du Catrike Trail

C’est maintenant au tour du Trail de recevoir un grand lifting. Après l’introduction du siège basculant qui l’a fait rentrer d’une roue dans l’écurie des trikes à encombrement réduit, cette fois, le second pas dans la chasse à l’encombrement a été franchi pour en faire un trike 100% pliable. Le Trail est maintenant comparable dans sa compacité pliée à ses concurrents fabriqués par  Ice, HP Velotechnic, Azub….

Trail 2013

Trail 2014 pliable

Innovation tardive ou développement serein ?

Certains diront : “pas trop tôt depuis qu’on attendait un Catrike pliant”. D’autres apprécieront le travail de développement plus serein et méticuleux opéré par Paulo et Mark Egeland qui gère actuellement la société. La politique de cette société américaine a toujours été assez peu soucieuse des tendances marketing. Quand les autres marques ont rajouté des suspensions à leurs trikes dits “rigides”, Catrike est resté concentré sur les processus de fabrication en interne en s’équipant de machines dernier cri. Pour internaliser la fabrication de roues par exemple et pouvoir ainsi augmenter la qualité des roues montées. Le Road suspendu n’est arrivé que quelques années après les Ice Q (ancêtre du Sprint) mais du coup son confort est vraiment important et la fiabilité au rendez-vous.

Cintreuse automatique

D’ailleurs à ce jour  Recumbent Journal fait remarquer avec beaucoup de finesse que Terratrike ne propose toujours pas de trike pliant sans que cela ne ralentisse ses ventes.

A la question de Paulo Camasmie: “so now, what’s next ? (et maintenant, on fait quoi ?) ” posée en 2012 à votre serviteur après la présentation du Road suspendu, la réponse a bien évidemment été ” a folding trike” (un trike pliant) car il parait évident que la pliabilité est devenu un atout majeur pour de nombreux futurs trikers.

Suite à mes nombreux voyages en trike, j’en ai conclu que l’important volume du  Catrike non démonté était tout de même un facteur limitant dans les transports.  Chaque trajet en train nécessitait par exemple un long démontage des roues, de la direction et de la bôme.  Il fallait  réussir à loger l’ensemble dans une housse aux dimensions réglementaires SNCF soit 120 x 90 cm avec des pièces démontées qui se baladaient dans tout les sens.

Le principe de pliage du Catrike Trail 2014

Le principe est excessivement simple. Le siège se rabat sur le dessus de la partie avant de cadre entre les deux roues et la partie arrière du cadre pivote par le dessous pour ranger la roue qui se tourne de 90 ° pour gagner de la place.

Pliage du Catrike Trail

Regarder la vidéo du pliage du Trail

 Temps nécessaire : le pliage et le dépliage prennent moins de 30 secondes chacun.

Un fois plié, le Trail se déplace sur ses deux petites roulettes, ce qui permet aux personnes ayant des difficultés à soulever le Trail d’éviter les portages pénibles. C’est aussi un point positif quand on souhaite plier souvent et le ranger dans un coin du garage difficile à atteindre.

Points délicats pour le pliage ?

Pour les tricyclistes (ou trikers) ayant parfois des difficultés (handicap) à manipuler finement les articulations, les manipulations nécessitant un peu de dextérité ne sont que celles-ci :

• Desserrage de la fixation arrière du siège
• Ouverture du serrage rapide principal
• Lors du repliage : fixation des réglettes du dossier

Caractéristiques techniques

Stockage plié posé sur ses roulettes et sa béquille

• se stocke plié debout pour économiser de la place. Une même pièce maintient la chaîne en place et sert de béquille. Ne nécessite pas de portage, on peut se déplacer sur ses roulettes,
• aucune pièce n’est retirée (contrairement aux sièges des Ice qui doivent être démontés),
• pas de risque de mal fermer le pliage : le système de fermeture reste fermé mais si son serrage rapide n’est pas verrouillé correctement,
• astucieuse béquille de pliage permettant de canaliser la chaîne pendant le pliage.

Détail de la béquille en charge de la gestion de la chaîne lors du pliage

Fabrication aux USA

Grâce à la bonne organisation de la société et les nombreux équipements pointus de production, Catrike continue à produire l’intégralité de sa gamme en Floride aux USA dans son atelier dOrlando. Le Trail 2014 est fabriqué par une petite équipe que vous pouvez apercevoir sur les photos de l’atelier Catrike.

Atelier Catrike à Orlando USA

Solidité, durée de vie

A propos de la solidité, Paulo Camasmie répond “we have tested it for millions of cycles with our machines” Depuis quelques années Catrike s’est équipé en interne de simulateurs de testeurs automatisés d’efforts et de mesure de la rigidité permettant de vérifier la solidité après des milliers de cycles de flexions.

Catrike Road sur le banc test de mesure de la fatigue

Disponibilité et prix

Cyclable On Avance à Montpellier distribue la marque Catrike. A noter que le magasin  a été le premier à importer en France Catrike en 2005 du temps où il s’appelait On Avance.

Son prix est de 2950 €.

Suivi, garanties et SAV

L’ensemble des pièces d’usures non spécifiques au trike (transmission, freinage, vitesses…) se trouvent chez n’importe quel vélociste. Les pièces spécifiques Catrike sont stockées chez Cyclable On Avance.

Test real-life

Lors de la rédaction de cet article, le Trail pliant n’était pas encore disponible. Le test sera en ligne dès que possible.

Cet article Zoom sur le tricycle couché Catrike Trail 2014 pliable est apparu en premier sur Réseau Cyclable.

Cyclable se prépare pour le Paris Cargo Bike Meeting qui a lieu dimanche prochain !

Cette année, nous avons invité Jorrit Kreek, d’Urban Arrow, qui sera à nos côtés sur le stand de Cyclable. Nous vous présenterons :

• un cargo bike court Bakfiets
• un cargo bike long Bakfiets
• un cargo trike Bakfiets

De son côté, Jorrit viendra de Hollande nous rejoindre avec :

• un biporteur Urban Arrow family
• un biporteur Urban Arrow shorty (avec caisse classique et caisse isotherme)
• les accessoires indispensables pour les Urban Arrow (tente, fixations sièges enfants…).

Venez nous rencontrer ! Nous serons là pour évoquer avec vous toutes les solutions de transport d’enfants à vélo de façon personnalisée : en fonction de leur âge, de leur nombre et du type de trajets et contraintes de votre quotidien.

Toutes les informations pratiques : programme, localisation, etc… sont sur le site officiel de Paris Cargo Bike Meeting

Cet article Urban Arrow sera aux côtés de Cyclable pour le Paris Cargo Bike Meeting 2014 est apparu en premier sur Réseau Cyclable.

Le temps n’était malheureusement pas au beau fixe mais entre averses et soleil, mais les participants et la bonne ambiance, eux, étaient là et nous, Cyclable aussi !

Avec 3 modèles de Bakfiets (cargobike court, cargobike long et cargotrike) et Urban Arrow à nos côtés venus directement d’Amsterdam avec ses 3 modèles également (Urban Arrow Family, Urban Arrow Cargo et Urban Arrow Shorty), nous avions un beau panel de cargobikes à faire essayer. Tout cela accompagné d’une draisienne Puky Lr1Br pour le bonheur des petits.

Ce fut également l’occasion de rencontrer Larry de Larry vs Harry leur biporteur Bullitt qui a participé à l’épreuve de la course des coursiers !

De notre côté, Cyclable a été représenté par Arthur de Cyclable Orléans qui a participé à l’épreuve de relai avec son Bullitt vert. Une belle prestation sous la pluie battante !

Des discussions intéressantes avec des utilisateurs aguerris de cargobikes et des familles en recherche de solution de mobilité. Tout ceci dans une ambiance bonne enfant créée par l’équipe de l’association organisatrice Paris Cargo Bike que nous remercions pour ce bel évènement.

A l’année prochaine !

Retrouvez plus de photos sur notre page Facebook

et sur le site de Paris cargo Bike www.pariscargobikes.org

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Une équipe du réseau Cyclable (Nat de Toulouse Ouest, Xavier de Dijon, Julien de Paris 19, Richard de Paris 12 et moi-même) est allée à Milton Keynes en Angleterre lundi dernier pour découvrir, les nouveautés Ridgeback et Genesis Bikes 2015.

Voici un petit compte-rendu sur les nouveautés et les changements que nous avons pu voir. Pour des photos des vélos sous toutes les coutures, visitez le Facebook de Cyclable !

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Genesis :

Un agrandissement de la gamme vers de nouvelles et superbes contrées !

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Côté Adventure Cross :

Le Genesis Croix de Fer reprend sa couleur d’origine, blanc, sous la forme Genesis Croix de Fer 20.

Côté technique, il a désormais une fourche recourbée pour plus de confort et plus haute pour faciliter l’installation de garde-boue (non, ce n’est pas forcément un sacrilège d’en installer sur ce vélo !).

Le freinage est toujours à disque mais il passe sur le système TRP Spyre-C, système de freinage particulièrement attrayant sur les cyclocross. Ce frein présente l’avantage du double piston donc avec des plaquettes ajustables séparément ce qui facilite nettement le travail de réglage et réduit l’usure. Et c’est aussi un système hybride câble-hydraulique : câble depuis le levier jusqu’au boitier puis fonctionnement hydraulique pour le serrage des plaquettes sur le disque qui donne une meilleur puissance de freinage.

Le kit cadre Genesis Croix de Fer 725 frameset sera en 2015 disponible en bronze et noir. De quoi obtenir des montages éclatants !

Le nouveau Genesis CdA : dans la même veine du Croix de Fer en version aluminium pour une utilisation quotidienne tous azimuts !

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Côté Urban :

On note le retour du Genesis Day One en single speed et V-brake ce qui donne un vélo urbain efficace et accessible.

Et une autre belle découverte de cette année. La gamme Bridge par Genesis décliné en 2 modèles : le Genesis Bridge Borough et le Genesis Bridge Smithfield. Vélos pour le monde urbain, ils sont facilement déclinables pour la randonnée.

Tous deux en cadre acier Genesis Mjolnir Seamless double butted Cromoly et fourche acier Cr-Mo, avec un freinage à disque Shimano BR-M335 et des pneus Continental Sport Contact II SL 700x35c, ils se différencient par leur transmission : un Shimano Alfine 8 pour le Smithfield, un groupe Shimano Claris 16 vitesses pour le Borough.

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Côté Adventure Tour : “Big news de ce côté-là !”

LA nouveauté de l’année : le Genesis Tour de Fer

Conçu pour l’aventure par définition, en 28’, cadre acier Genesis Mjölnir, fourche en Cr-Mo, transmission Shimano Alivio 27 vitesses avec manettes en bout de guidon pour encore plus de fiabilité, freins à disques mécaniques Tektro RL-340.

Il est bien équipé (pneus Marathon GreenGuard 700x35c, porte-bagages avant et arrière, garde-boue, 3 porte-bidons) et prêt à recevoir tous les autres accessoires que vous voudrez lui fournir comme une béquille centrale.

Le cadre est similaire à celui du Croix de Fer à part pour quelques détails qui ont été modifiés pour qu’il soit encore plus adapté au voyage : bases plus longues pour faciliter le port des sacoches arrières et tubes renforcés pour encore plus de rigidité.

Tout cela en rouge et noir… Il y aurait eu ma taille, je partais avec immédiatement avec pour une destination lointaine !

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L’arrivée également du Genesis Longitude. Descendant spirituel du Genesis Fortitude qui ne sera pas renouvelé. Le Longitude est une randonneuse 29’ en Shimano Deore 30 vitesses, freins à disque mécaniques TRP Spyke, pneus Continental X-King 29 x 2.4’’et une grande possibilité d’équipement avec des systèmes de fixation pour porte-bagages avant et arrière et pour 3 porte-bidons. En couleur vert olive et rouge, un véritable appel au hors-piste !

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Et puis le Genesis Caribou, notre Fat Bike préféré ! Décliné cette année en orange et toujours prêt à vous emmener dans la neige, sur la plage ou au milieu du bush australien ! Vous pourrez même équiper votre enfant du même engin ! Mais il faudra faire vite pour attraper l’un de ces 130 vélos sortis en édition limitée.

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Ridgeback :

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Côté ville :

Une arrivée notable : le Ridgeback Tradition. Vélo en aluminium de style hollandais, en 6 vitesses et en 3 couleurs, il est joliment équipé avec carter de chaîne, garde-boue et porte-bagages assortis.

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Un retour du Ridgeback Avenida 6 qui avait très difficilement été disponible en 2014. Il garde son style simple tout en étant toujours bien équipé et il adopte une belle couleur bleu pâle. Ce vélo de ville d’un bon rapport qualité prix a aussi l’avantage d’être disponible en très petite taille (à partir de 15’ soit pour une personne d’environ 1m45).

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Côté World :

Cette gamme est toujours composée du Ridgeback Expédition – une randonneuse au style vintage – et du Ridgeback Voyage mais cette fois-ci en couleur bleu metallic et arbore deux nouveaux venus : le Ridgeback Panorama et le Ridgeback Panorama Deluxe. Des vélos de randonnée haut de gamme avec leur transmission Shimano Deore XT, des freins à disques pour la version Deluxe et un équipement complet de haute qualité.

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Côté enfants :

Nous avons toujours les Ridgeback MX20 et Ridgeback Harmony pour les 6-8 ans ainsi que le Ridgeback MX16 et le Ridgeback Melody pour les 4-6ans mais le choix s’élargit pour les vélos 20’ et 24’ sur la gamme Ridgeback Dimension : des vélos en 7 vitesses avec un équipement au plus simple pour gagner en poids (9,8kg pour le 24’ contre 11,5kg pour le MX24).

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Au plaisir de vous faire découvrir ces vélos prochainement en magasin !

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Une nouvelle draisienne Puky Premium pour l’automne…

Nous venons de recevoir les toutes premières informations concernant les nouveautés Puky qui sortiront à l’automne et que nous découvrirons en avant-première lors du salon Eurobike, qui a lieu en Allemagne du 27 au 30 août 2014.

Puky va donc sortir une draisienne Premium, équipée d’un amortisseur. C’est une première pour Puky ; en effet, jusqu’ici une première amélioration avait été apportée sur la LR XL qui avait été relookée pour s’adapter à un usage plus sportif. Avec ce nouveau modèle, Puky passe une étape supplémentaire et apporte une vraie nouveauté technique par rapport aux modèles actuels.

En effet, au-delà du look qui séduira les enfants soucieux de suivre leurs parents sportifs, l’amortisseur permettra aux plus jeunes de passer dans les trous et de sauter par-dessus les bosses. Par ailleurs, cette suspension facilitera la poussée de l’enfant, ce qui rendra l’utilisation de cette draisienne encore plus ludique !

Les autres nouveautés Puky 2014 :

Concernant les autres nouveautés annoncées, une nouvelle déclinaison du Crusader 24-3 / 24-7 city light en noir mat/bleu et du Crusader 24-21 en noir mat/vert.

Nous serons à Eurobike et donnerons tous les détails techniques et des photos des premiers modèles d’exposition d’ici la fin août ; à suivre… !

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