Le teaser du vélo électrique Smart e-bike était alléchant : sur le film censé faire monter le suspense, on pouvait voir un vélo blanc, épuré, un Smart phone servant de console pour contrôler les paramètres du vélo… Bref, une idée assez géniale et une vraie innovation.
Mais ça y est, nous l’avons sous les yeux et ô déception :
L’assistance électrique est un Bionx, système que tous les fabricants ont fini par abandonner échaudés par son manque chronique de fiabilité. On voit sur l’image la console classique du système Bionx, redondante avec le smart phone.
Le smart-phone ? il ne jour aucun rôle. Tout juste lui a-t-on prévu un support sur le guidon. Il ne pilote en rien l’assistance du vélo (on avait imaginé qu’une appli dialoguait avec le moteur et la batterie pour régler la puissance du vélo électrique, et informer le cycliste sur le niveau de charge, l’autonomie restante, les kilomètres parcourus… Il n’en est rien. Comme roulant avec votre vieux biclou des années 50, vous pouvez enregistrer votre parcours sur une appli sans aucune relation avec le vélo Smart e-bike.
Le reste du vélo ? c’est très propre, épuré, mais pas de fourche suspendue (pourtant utile vu la vitesse et le sur-poids d’un vélo électrique). Pas de possibilité d’installer un porte-bagages, seulement 3 vitesses (shimano intégrées au moyeu bionx).
Bref, pas de quoi casser 3 pattes à un canard. L’objectif de Smart n’est manifestement pas de se positionner sur le marché du vélo électrique, mais un prétexte pour faire parler de la marque sous l’angle des nouvelles mobilités urbaines, et finalement vendre des voitures. Dommage.
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